Reportages, entretiens, lettres ouvertes et analyses sur les mobilisations de la diaspora soudanaise en Europe et ailleurs, ainsi que sur les questions migratoires, sociales et politiques.
Aujourd'hui, le 1er septembre, débute le procès de nombreux adolescents à Chania sur l’île de Crète (Grèce), dont la plupart sont Soudanais. Tous sont faussement accusés d’être des « passeurs » pour avoir conduit les bateaux de fortune dans lesquels ils ont franchi la Méditerranée. Le réseau De.Criminalize appelle à se mobiliser partout en Europe pour demander leur libération.
La guerre au Soudan se fait désormais aussi devant les tribunaux internationaux. Au printemps, le gouvernement soudanais a accusé les Emirats Arabes Unis de soutenir les Forces de Soutien Rapide et de complicité de génocide devant la Cour internationale de Justice, qui a rejeté sa plainte le 5 mai dernier. Ahmed Khatir, exilé soudanais et étudiant en droit, décrypte les enjeux de cette bataille judiciaire et les impasses dans lesquelles se trouve l’Etat soudanais.
À Pantin en banlieue parisienne, des mobilisations s’organisent contre l’expulsion imminente des squats Al Zol et la Trotteuse, où habitent 120 personnes en difficulté d’accès au logement, dont une majorité sont en exil. L’équipe de Sudfa est allée à la rencontre des habitants d’Al Zol, devenu un lieu central des luttes des exilé·es à Paris pour le droit à un logement digne.
Quand la guerre prendra fin, quel sera l’avenir politique du Soudan ? En octobre 2023, les comités de résistance soudanais ont publié une "vision révolutionnaire pour sortir de la guerre", qui propose des pistes concrètes pour arrêter la guerre et mettre en place un gouvernement populaire et démocratique. On vous résume ici les principaux axes de ce texte.
Cet été, l'équipe de Sudfa s'est rendue en Ouganda, pays frontalier du Soudan du Sud, qui est un des principaux foyers d'accueil des réfugié·es soudanais·es depuis le début de la guerre. Les politiques d'accueil ougandaises leur ont permis de faire renaître à l'étranger une véritable vie culturelle et politique soudanaise, et de poursuivre les objectifs de la révolution soudanaise en exil.
Depuis plus d'un an, le Soudan est en proie à une guerre destructrice. Au-delà des conséquences humanitaires, la guerre impacte la société soudanaise, en renforçant les discours de haine entre les communautés. Quel est l’impact de ces discours de haine sur les enfants qui grandissent au Soudan ? Comment changer la société en travaillant sur la coexistence pacifique à l’école ?
La guerre au Soudan a éclaté le 15 avril de l’année dernière et continue jusqu’à aujourd’hui de ravager le pays. A l’occasion de ce triste « anniversaire », nous revenons sur l’année écoulée. Malgré les chocs et les horreurs auxquels la population est confrontée au quotidien, les Soudanais·e·s continuent de se mobiliser pour réclamer la fin des combats et le retour à une transition démocratique.
Depuis plus d’un mois le Soudan est déchiré par la guerre entre l’armée soudanaise et la milice des Forces de Soutien Rapide (RSF). Au milieu des conflits armés et de la crise humanitaire, une très forte solidarité entre les citoyen-ne-s a vu le jour. Elle montre que face à la violence des armes, la société civile soudanaise oppose la paix et continue d’œuvrer au changement social pour le pays.