Reportages, entretiens, lettres ouvertes et analyses sur les mobilisations de la diaspora soudanaise en Europe et ailleurs, ainsi que sur les questions migratoires, sociales et politiques.
Quand la guerre prendra fin, quel sera l’avenir politique du Soudan ? En octobre 2023, les comités de résistance soudanais ont publié une "vision révolutionnaire pour sortir de la guerre", qui propose des pistes concrètes pour arrêter la guerre et mettre en place un gouvernement populaire et démocratique. On vous résume ici les principaux axes de ce texte.
Cet été, l'équipe de Sudfa s'est rendue en Ouganda, pays frontalier du Soudan du Sud, qui est un des principaux foyers d'accueil des réfugié·es soudanais·es depuis le début de la guerre. Les politiques d'accueil ougandaises leur ont permis de faire renaître à l'étranger une véritable vie culturelle et politique soudanaise, et de poursuivre les objectifs de la révolution soudanaise en exil.
Depuis plus d’un mois le Soudan est déchiré par la guerre entre l’armée soudanaise et la milice des Forces de Soutien Rapide (RSF). Au milieu des conflits armés et de la crise humanitaire, une très forte solidarité entre les citoyen-ne-s a vu le jour. Elle montre que face à la violence des armes, la société civile soudanaise oppose la paix et continue d’œuvrer au changement social pour le pays.
La région nubienne au Nord du Soudan est convoitée depuis toujours pour la construction de grands barrages aux conséquences écologiques et humaines désastreuses. Les populations locales, les femmes en tête, ont toujours résisté à ces projets imposés par les autorités coloniales ou militaires. Ceci est l'histoire d'un épisode de ces luttes, à Wadi Halfa en 1960.
En février, les comités de résistance, assemblées de quartier qui mènent la révolution au Soudan, ont publié une proposition de « Charte constitutionnelle pour le pouvoir du peuple », qui propose de refonder l’État en une démocratie fédérale qui partirait du local. Retour sur l’ampleur du travail de construction démocratique effectué par la révolution au cours de ces derniers mois.
Depuis début janvier, l'ONU pousse pour mettre en place une médiation entre les putschistes et les manifestant-e-s. Des voix s'élèvent pour dénoncer ce "dialogue" avec les militaires imposé par l'ONU comme une ingérence néo-colonialiste des puissances étrangères dans la révolution soudanaise. Interview avec des militant-e-s sur place.
Le départ de l'armée soudanaise du pouvoir est une exigence fondamentale de la révolution soudanaise depuis les manifestations de 2018. En effet, depuis l'indépendance en 1956, l'armée a systématiquement réprimé et massacré la population soudanaise tout en gardant le monopole du pouvoir politique et économique, pour son propre bénéfice et celui des puissances étrangères.
Le gouvernement d'Israël est un des rares gouvernements au monde qui semble soutenir ouvertement le coup d'État militaire au Soudan du 25 octobre dernier. Mais pourquoi ? Dans quel contexte est-ce arrivé ?