Le film "Jusqu'au bout !" sera projeté à la Sorbonne Nouvelle le 13 novembre 2025 dans le cadre du projet "Exil, Guerre et Création". Cette projection sera suivie d’un débat portant à la fois sur le film et sur la situation politique au Soudan.
Une projection du film Jusqu’au bout aura lieu le samedi 15 novembre à Breil-sur-Roya, dans le cadre d’une soirée organisée avec Emmaüs Roya, dirigé par Cédric Herrou. Les exilés soudanais entretiennent une histoire particulière avec ce territoire, marqué depuis plusieurs années par de fortes solidarités à leur égard. Cette soirée, organisée en partenariat avec Emmaüs Roya, symbolise la continuité de ces liens de solidarité, plusieurs années après notre passage dans la vallée, alors que des exilés soudanais continuent encore aujourd’hui de traverser cette région.
Une projection du film Jusqu’au bout se tiendra le vendredi 21 novembre à Calais, dans le cadre d’une soirée organisée par le Secours Catholique, à l’accueil de jour. Les exilés soudanais entretiennent une histoire profondément liée à cette ville, devenue au fil des années un lieu de passage, d’attente et d’espoir pour de nombreuses personnes en migration. Calais reste aussi un symbole fort de la solidarité, grâce à l’engagement constant de ses habitants, associations et bénévoles. Le Secours Catholique joue un rôle central dans cet élan collectif : c’est un espace de rencontre, d’écoute et de réconfort, où se croisent des exilés venus du monde entier et des citoyens porteurs des valeurs d’accueil et d’hospitalité. Organiser la projection de Jusqu’au bout dans ce lieu chargé d’histoires et d’humanité prend ainsi tout son sens : elle s’inscrit dans une démarche de mémoire, de reconnaissance et de dialogue, autour des parcours d’exil et des solidarités qui se tissent jour après jour à Calais.
Dimanche dernier, l'attaque brutale sur la ville d'El Fasher a bouleversé le monde entier. Pourtant, depuis des mois, les comités de résistance alertaient sur l'horreur de la situation. Ces appels à l'aide restés sans réponse, jours après jours, sont un témoignage de l’inaction du gouvernement soudanais et de la communauté internationale, qui ont laissé faire les massacres.
Sudfa est invité à participer à une table ronde consacrée au rôle de la France dans la guerre en cours. La discussion proposera un regard croisé entre la situation en Palestine et le génocide au Rwanda. L’événement, organisé par les collectifs Urgence Palestine, Survie et Stop Arming Israel, se tiendra à Lyon, le 10 novembre à 19h00, au 4 rue Nerard, 69009 Lyon.
Ahlan et bienvenue ! Nous sommes un petit groupe d'ami·e·s et militant·e·s soudanais·e·s et français·e·s. Notre objectif : traduire en langue française les mobilisations au Soudan, visibiliser les enjeux politiques et sociaux au Soudan, faire connaître l'histoire et la culture soudanaise, ainsi que les luttes des exilé·e·s soudanais·e·s. Nous cherchons à porter, auprès d'un public francophone, la voix du mouvement révolutionnaire au Soudan et de toutes les mobilisations menées par les Soudanais·e·s pour la liberté, la paix et la justice. Ce site collaboratif est pensé comme une plate-forme d'écriture et de traduction de textes (articles, poèmes, chansons, etc) écrits par des personnes soudanaises, qui se situe au Soudan ou dans la diaspora. Nous proposons des formats "pédagogiques" afin d'expliquer le plus simplement possible la situation au Soudan auprès d'un large public. Tous nos contenus sont libres de droit et ont vocation à être partagés et diffusés le plus largement possible : servez-vous !
Dans cette série de deux articles, nous explorons comment le cinéma soudanais a tenté de résister à des décennies de dictature et de violences d’Etat visant à détruire, à travers l’art, l’identité même du pays. Face à cet effacement, des artistes, militant·es et archivistes, comme la réalisatrice Sara Suliman, se battent pour conserver les traces de l’histoire du Soudan et lutter contre l’oubli.
Dans cette série de deux articles, nous explorons comment le cinéma soudanais a tenté de résister à des décennies de dictature et de violences d’Etat visant à détruire, à travers l’art, l’identité même du pays. Dans ce premier volet, Abeer et Anan Abdulla retracent l’histoire du cinéma soudanais, qu’elles définissent comme un « artivisme », au croisement de l’art et de l’activisme politique.